Santé et Innovation : L'Impact des Investissements en Private EquityAccroissement de l’espérance de vie et de la population mondiale, hausse du niveau de vie à l’échelle internationale … La demande pour l’accès aux soins a explosé ces dernières années, entraînant indéniablement une hausse continue des dépenses de santé. Ces dernières devraient d’ailleurs dépasser la croissance du PIB à l’horizon 2030 estime l’OCDE.
La pandémie de Covid-19 a mis en exergue le besoin de renforcer la résilience des systèmes de santé, avec la nécessité de protéger la santé des populations, consolider les bases des systèmes de santé, soutenir les personnels soignants et accompagner les patients.
L’OCDE a ainsi tablé sur 6 investissements prioritaires, qui représenteraient en moyenne 1,4% du PIB par pays, pour permettre de réduire l’augmentation globale des dépenses de santé à moyen et long termes. Les investissements prioritaires de l’OCDE sont :
- Améliorer les soins préventifs (ce qui nécessite notamment le déploiement d’une intelligence artificielle prédictive comme le font Idoven – spécialisée dans la détection précoce et la médecine de précision des maladies cardiovasculaires – et Screenpoint Medical, qui facilite la détection du cancer du sein, deux entreprises présentes dans le Millésime Altaroc Odyssey 2021).
- Développer des programmes destinés à la population générale.
- Disposer de matériel de base en quantité suffisante.
- Exploiter efficacement les informations sur la santé (l’exemple des entreprises Overjet, dont l’intelligence artificielle est capable d’analyser 18 mois de radiographies pour détecter les futures caries et identifier de potentielles maladies dentaires ou Iterative Scopes, qui révolutionne les technologies de gastro-entérologie, sociétés également présentes dans le Millésime Altaroc Odyssey 2021).
- Disposer d’effectifs suffisants dans les secteurs de la santé et de la dépendance.
- Constituer une réserve sanitaire.
Source : Secrétariat de l’OCDE
La hausse mondiale de la demande en médicaments
Conséquence logique, le marché mondial du médicament a atteint 1291 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2021, en croissance de 6,8% par rapport à 2020. Les États-Unis représentent le premier marché avec 47,2% des ventes mondiales, devant l’Europe (24,5% des parts de marché), la Chine (9,7%) et les pays de la zone Asie-Pacifique (13,2%). L’oncologie se positionne comme première aire thérapeutique en part de marché, suivie par les maladies auto-immunes. Présente dans le Millésime Altaroc Odyssey 2021, c’est exactement le créneau sur lequel s’est positionnée la société chinoise Biotheus, une biotechnologie en plein essor axée sur la guérison des tumeurs malignes et des maladies auto-immunes.
Les défis pour le secteur de la santé dans les 10 prochaines années
L’Organisation Mondiale de la Santé’ (OMS) souligne que « la santé est un investissement dans l’avenir […] Les dirigeants n’investissent pas suffisamment dans les priorités sanitaires et les systèmes de santé essentiels et mettent ainsi en péril des vies, des moyens de subsistance et des économies. Il faut promouvoir le financement national pour combler des lacunes dans les systèmes de santé et l’infrastructure sanitaire, et soutenir les pays les plus vulnérables. Investir maintenant permettra, plus tard, de sauver des vies – et d’économiser de l’argent. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne rien faire car cela coûterait trop cher. Les gouvernements, les communautés et les institutions doivent collaborer pour atteindre ces buts fondamentaux. Il n’est pas possible d’emprunter de chemins de traverse pour que le monde soit en meilleure santé. 2030 approche à grands pas et nos dirigeants doivent répondre de leurs engagements ».
Investir dans la santé : un choix fondamental pour Altaroc
Altaroc a, dès sa genèse, intégré la santé comme fondement des secteurs à privilégier dans ses investissements.
Comme le précise Frédéric Stolar, Managing partner d'Altaroc "nous sommes sur un marché où Tech et Data créent de nouvelles solutions tous les jours, parce que l'Etat, dont la marge de manœuvre est faible, a besoins d'efficacité de la part des prestataires de services pour baisser le coût des prestations".