Open Farm Pet, entreprise fondée à Toronto et co-fondée par Jacqueline Prehogan renforce sa volonté de s’imposer comme une entreprise durable.
La société, présente dans le Millésime Altaroc Odyssey 2021, est spécialisée dans l’alimentation animale de haute qualité, reconnue pour son respect le plus strict des normes environnementales et provenant de sources éthiques. S’appuyant sur plus de 9 ans de leadership en matière de développement durable et d’approvisionnement éthique, Open Farm est devenue au début du mois la première entreprise d’aliments pour animaux de compagnie à se fixer un objectif en matière d’agriculture régénératrice.
Elle vient de s’engager, d’ici 2030, à faire progresser ses pratiques d’agriculture régénératrice sur un million d’hectares de terres agricoles. L’agriculture régénératrice adopte une approche centrée sur la préservation des sols et de leur rôle crucial dans le stockage du cycle de l’eau et de la qualité nutritionnelle des aliments.
Cet engagement fait partie d’un mouvement global vers un monde plus durable, plus positif pour la nature et net-zéro, comme le souligne un nouveau rapport qui vient d’être publié lors de la Climate Week organisée à New York. Ce rapport souligne que « l’intensification de l’agriculture régénératrice par les industries de consommation est le chemin le plus rapide vers un monde positif pour la nature, net zéro et résilient ».
Open Farm Pet se dit déterminée à mettre en place une chaîne d’approvisionnement résiliente avec ses agriculteurs et ses éleveurs Partenaires. En 2022, l’entreprise s’est approvisionnée sur 550 000 acres de terres, dont 100 000 acres consacrées à l’agriculture régénératrice.
Préserver les terres
« Les défis urgents auxquels nous sommes confrontés, tels que la perte de la couche arable, la perte de biodiversité et la crise climatique, sont causés par une poignée de facteurs, mais l’agriculture peut jouer un rôle dans l’atténuation des impacts et nous sommes ravis de travailler avec les agriculteurs pour contribuer à un changement positif » explique l’entreprise.
Depuis que les agriculteurs ont commencé à labourer le sol pour lutter contre les mauvaises herbes et préparer les semis, il y a 160 ans, le Midwest américain a perdu près de 60 milliards de tonnes de terre arable à cause de l’érosion. Lorsque la couche arable s’érode, les éléments nutritifs dont les cultures ont besoin s’érodent également, ce qui rend la production de cultures nutritives plus difficile et plus coûteuse. Le labourage est également l’un des moyens par lesquels le carbone stocké dans le sol est relâché dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la crise climatique. Les pratiques d’agriculture régénératrice, telles que la rotation des cultures, la plantation de cultures de couverture comme le blé d’hiver ou la création de zones tampons en bordure des champs, permettent de rétablir les systèmes racinaires et d’absorber le carbone dans le sol.
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