Révolutionner l'approche
Résumé
Transcription écrite
Frédéric Stolar : Il arrive souvent que nos partenaires nous disent : "Mes clients sont investis en Private Equity. Pourquoi devrais-je m'intéresser à votre offre ?" C'est une question légitime, mais être déjà investi en Private Equity ne signifie pas du tout être bien équipé en Private Equity. Pour bâtir un patrimoine réellement performant, il faut engager une réflexion profonde, vraiment profonde sur l'allocation d'actifs, bien au-delà du simple placement opportuniste. Je voudrais vous faire part de nos convictions sur le fait qu'une révolution copernicienne s'impose dans la gestion patrimoniale et partager avec vous ce que nous pouvons vous apporter dans le cadre de cette transformation. Les modèles historiques d'allocation de portefeuilles utilisés dans la banque privée comme le fameux 60/40 : 60% d'actions, 40% d'obligations sont aujourd'hui dépassés. Dans le contexte actuel géopolitique et d'inflation soutenue. Les meilleures banques privées du monde reconnaissent désormais que le Private Equity est un pilier incontournable pour les investisseurs privés, à l'image de ce qui se pratique depuis 60 ans chez les grands institutionnels et chez les grandes fortunes, avec des recommandations d'allocation comprises entre 10 et 30% en fonction des maisons. Aujourd'hui, il ne suffit pas de placer à la marge le cash disponible de vos clients en Private Equity, une réallocation stratégique du portefeuille s'impose. Ce qui signifie arbitrer et vendre certains actifs moins performants pour porter la part du Private Equity entre 10 et 30% du patrimoine total de vos clients. Très peu de clients ont ce niveau d'équipement aujourd'hui. À date, le Private Equity a souvent été utilisé, au mieux, pour gérer le surplus de cash disponible dont disposaient les clients. En quelque sorte, on a fait un peu de Private Equity de façon opportuniste pour voir à quoi ça ressemblait.
Frédéric Stolar : Mais le rôle des conseillers en gestion de patrimoine et des banquiers privés est d'accompagner de façon pédagogique leurs clients dans cette démarche stratégique de réallocation proactive des portefeuilles. C'est un point fondamental. Pour atteindre une performance optimisée et réduire la volatilité à long terme d'un portefeuille, il faut restructurer les patrimoines clients en intégrant une part significative de Private Equity. Alors, la quote part précise de Private Equity dans les portefeuilles dépendra du profil spécifique de chaque client et surtout de sa sensibilité à l'illiquidité sur une partie de son portefeuille.
Frédéric Stolar : Cette classe d'actifs a délivré un TRI moyen net, net de tout frais de 13,4% par an, tous les ans, sur les 20 ans passés, soit pratiquement un doublement par rapport à ce qu'ont délivré les marchés cotés. Ils ont livré environ 7,5 % par an sur la même période. Pour illustrer la différence de performance sur le long terme, quelques chiffres intéressants: 100.000 € investis à 7,5 % par an pendant 20 ans vous rapporteront 4x la mise initiale, soit 400 000 €, tandis qu'un investissement à 13,4 % par an, soit la performance historique du Private Equity net de frais, rapporte sur 20 ans 12x la mise initiale, soit 1,2 millions d'euros sur la même période. C'est important de s'en souvenir: la puissance des intérêts composés. La volatilité historique du Private Equity est aussi très inférieure à celle des marchés cotés, de telle sorte qu'en termes de rendement net ajusté des risques, c'est un élément clé. Le Private Equity dépasse de loin l'immobilier ou les marchés cotés, offrant ainsi une alternative réellement incontournable. Réallouer son portefeuille pour intégrer cette classe d'actifs est donc une condition sine qua none pour construire une performance durable et résiliente. Sans cette réallocation, les portefeuilles resteront durablement sous optimisés.
Frédéric Stolar : Les clients qui souhaitent s'équiper à hauteur de 10 à 30% en Private Equity ne doivent pas tout investir en une seule fois. La stratégie idéale, elle consiste à investir et à s'engager sur une période de six ans. C'est exactement le cadre de notre programme Re-up, une construction patiente et disciplinée qui répartit les engagements des clients dans le temps pour lisser les cycles économiques et surtout pour minimiser les risques. Le Private Equity ne se prête pas au market timing, c'est à dire au choix du meilleur moment pour investir, car ce sont en fait les gérants des fonds qui décident des entrées, quand ils achètent des sociétés. Et c'est eux aussi qui décident des sorties quand ils vendent des sociétés. Ce qui fait que le market timing sur 5 à 7 ans, c'est eux qui le décident. Ils génèrent en fait 10 points de brassage naturel, 5 points d'entrée, 5 points de sortie par fonds. C'est à leurs mains en fait, en plus de ce brassage, en engageant des montants similaires chaque année sur six ans, vous exposerez vos clients à une diversité de cycles économiques, minimisant ainsi les risques liés à la conjoncture. Les investisseurs institutionnels et les grandes familles fortunées adoptent déjà cette discipline : ils investissent chaque année des montants équivalents dans des Millésimes sélectionnés selon des critères rigoureux, avec pour ambition d'allouer au final entre 10 et 30 % de leur patrimoine total en Private Equity. Cette stratégie d'allocation annuelle protège aussi contre les biais émotionnels du type : "Je le sens bien ce Millésime".Et ça garantit une performance durable et prudente à long terme.
Frédéric Stolar : Pour vos clients, une construction méthodique et régulière via notre programme Re-up est une des clés pour atteindre une exposition optimale au Private Equity. Cela permet de bâtir progressivement un portefeuille résilient et diversifié tout en maximisant le potentiel de rendement. Les Millésimes annuels d'Altaroc, ces Millésimes clés en main, reproduisent exactement ce que font chaque année les grands institutionnels et les grandes familles fortunées. Ils identifient les secteurs performants et des verticales fondamentales au sein de ces secteurs et tentent d'accéder au sein de ces verticales aux meilleurs gérants. La stratégie de déploiement programmée, dont on a parlé, dans le temps rendu possible par notre logiciel Re-up reproduit elle aussi, fidèlement le lissage que font les institutionnels et les grandes familles pour servir leurs ambitions patrimoniales. Chaque année, Altaroc vous propose une nouvelle brique diversifiée combinant fonds de 1er quartile mondiale et co-investissements directs. Ces briques de base, nos Millésimes, garantissent une diversification optimale et surtout, ils réduisent significativement les risques liés aux cycles économiques. Point important, très important Altaroc ne cède pas aux tendances éphémères. Nos portefeuilles annuels sont construits autour de convictions fondamentales sur des secteurs et des gérants triés sur le volet. Pour vos clients qui suivent le programme Re-up, il leur faudra 6 ans pour mettre leur capital au travail de façon prudente autour de la stratégie fixée. Nous ne changeons pas de stratégie tous les ans en faisant par exemple une année de l'infrastructure, une deuxième année du venture, une troisième année de la dette et une dernière année du Private Equity. Nous mettons juste six ans à bâtir un patrimoine.